Votre vie est entre vos mains…

Cet article décrit simplement comment votre vie est ce que vous en faites. Si vous désirez travailler dur pour assouvir votre ambition et vos objectifs, il n’y a aucune raison pour que vous ne les atteigniez pas. A mon avis, beaucoup de gens, pour ne pas dire la plupart, tentent de prendre des raccourcis ou attentent trop des autres en se tournant eux-mêmes les pouces ou ont cette nuisible attitude consistant à acheter maintenant et payer plus tard. J’espère que vous appréciez ce que vous lisez.

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Un de mes meilleurs amis qui se prénomme Bob a eu dix-sept ans environ un mois avant moi. Pour son anniversaire, son père lui avait acheté une très belle voiture dans le genre sportive. Bob en était très heureux et montra fièrement son cadeau à tous ses copains, moi y compris. Mais il était incapable de nous emmener faire un tour car il ne savait pas encore conduire à ce moment-là. J’ai pensé que c’était un cadeau exceptionnel et je suis retourné chez moi pour en parler à mes parents.

J’avais désormais cette idée dans ma tête, je voulais moi aussi une voiture pour mon anniversaire. Bob ne vivait qu’à quelques mètres de la maison de mes parents et ces derniers regardèrent par la fenêtre pour voir cette fameuse voiture. Je leur fis donc part de mon envie d’avoir moi aussi une voiture pour mon dix-septième anniversaire et c’est là que mes parents se mirent à rire à gorge déployée et ne firent pas d’autre réponse que ce fou rire.

En dépit de cette incompréhensible réaction, je croyais vraiment qu’ils me taquinaient et je restais persuadé qu’ils ne me laisseraient pas tomber. Mon anniversaire arriva et j’ouvris mes cadeaux. Le cadeau principal était une paire de baskets. Je dois admettre avec le recul que c’étaient des baskets de qualité, cependant je me demandais où ils avaient pu cacher ma voiture. Or ma voiture n’était pas cachée, ils ne l’avaient tout simplement pas achetée.

Ce fut alors un jeune homme ingrat et pas de la meilleure humeur qui alla se coucher ce soir-là. Je décidais donc de prendre des leçons de conduite et par la suite de passer mon permis de conduire. Je rentrais un soir à la maison en annonçant à mes parents la bonne nouvelle de la réussite de mon examen. Mon père me félicita et semblait fière de moi. J’en profitais alors pour lui indiquer que même si moi aussi j’étais très heureux, en réalité, je n’avais toujours pas de voiture à conduire.

Mon père resta impassible et poursuivit ce qu’il était en train de faire sans ajouter mot.

Environ deux mois après cet épisode, mon dix-huitième anniversaire approchait à grands pas. Mon père m’annonça alors qu’étant donné que cet anniversaire était plus conséquent que les précédents, il avait l’intention de dépenser plus d’argent pour mes présents. Il me demanda si j’avais déjà une idée de ce que je voulais. Pour la seconde année de suite, je lui répondis que j’aimerai avoir une voiture. Il me rit au nez de nouveau et me dit qu’il envisageait de dépenser un peu plus et non pas énormément plus.

Je croyais dur comme fer qu’à cause des paroles de mon père lorsqu’il parlait d’un anniversaire plus conséquent et parce que j’avais légalement l’âge et le droit de conduire, qu’il m’achèterait une voiture. Devinez quoi, il ne l’a pas fait. Mais je ne me décourageais pas pour autant.

J’ai attendu deux bons mois, puis j’ai tenté une nouvelle approche. J’ai parlé à mes parents et leur ai dit que j’avais besoin d’une voiture, ils étaient d’accord. Mon père me dit alors que si je voulais une voiture, je devais aller en acheter une. J’ai répondu que je n’avais pas d’argent et il m’a alors conseillé d’en économiser.

Je me suis donc résolu à faire des économies et à sacrifié pas mal de choses. Finalement, j’ai acheté une voiture. Ce n’était pas exactement une belle sportive mais j’en étais très fier et je l’adorais. Je la lavais chaque weekend et je reste persuadé que je l’appréciais dix fois plus que Bob aimait la sienne, parce que je l’avais méritée.

A chaque fois que je veux accomplir quelque chose dans ma vie ou que je suis en quête de quelque chose, je sais que je vais devoir travailler très dur et je reste éternellement reconnaissant à mes parents pour cette inestimable leçon de vie, même si sur le moment, je les trouvais injustes et cruels.

Love,

Kamal.

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