En 2011, quand j’ai décidé qu’il était grand temps que je prenne ma vie romantique en main et que je ne me laisse plus onduler au bon gré du hasard et des rencontres fortuites, je ne savais pas par où commencer, mais j’avais l’ultime conviction qu’il fallait à la fois ajuster l’optique à travers lequel je percevais le monde…
…et soigner l’enrobage à travers lequel le monde me percevait.
De 2011 à 2015, j’ai travaillé rigoureusement sur moi-même.
Je me retrouve maintenant avec des capacités qui me permettent de séduire des filles partout, sans beaucoup d’efforts.
Dans cet article je vais vous parler de l’une des meilleures leçons que j’ai apprises pendant ce périple de développement personnel.
Au début, quand je voyais une fille qui m’attirait, j’étais envahi par une anxiété intenable.
Mille et une excuses émergeaient dans mon conscient pour me convaincre du bien-fondé du « laisse tomber ». Il m’a fallu beaucoup de lectures et de dépassement sur le terrain, pour commencer à comprendre la source de cette anxiété.
J’ai identifié de grandes sources majeures : la première, celle connue de tout le monde, est l’ego qui se recroqueville en protection d’un possible rejet.
Et la deuxième, qui sera le sujet d’aujourd’hui est la hiérarchie à travers laquelle je voyais le monde.
Imaginons que tu travailles à Microsoft…
…et t’as une superbe idée que tu pourras présenter à Bill Gates lui-même.
Le moment où tu veux faire le pas et lui prendre une ½ heure de son agenda pour lui présenter ton projet, t’es traversé par des bouffées d’intimidation : « je ne suis pas si sûr que mon projet va lui plaire, je lui ferais perdre son temps précieux », « je ne pense pas qu’il ait du temps à me donner » « mon projet n’est pas aussi bon que je le pense pour que je le lui présente ».
Confiance sapée, et projet qui aurait fait de toi une star perdu. Pourquoi ? Parce que tu crois que tu ne mérites pas une demi-heure du temps de Bill.
Un peu sur le même modèle : tu vois une belle fille que tu désires ardemment approcher, t’es envahi par les : « elle ne voudra pas sortir avec un gars comme moi » « elle devrait être trop exigeante, je ne suis pas à la hauteur »… . Tu vois dans la rue un mec gros tenir la main à un mannequin, tu te dis « comment ce type a fini avec celle-là, alors que moi je n’arrive même pas à avoir une fille normale ».
Pourquoi ? Dans le premier cas, tu crois que tu ne mérites pas sa beauté.
Dans le deuxième, tu crois qu’il ne mérite pas sa beauté, et que t’as plus de mérite que lui.
Quel est le point commun entre tous ces exemples ?
On a trop l’habitude de vivre dans un monde où on place, souvent de manière inconsciente, les gens sur une échelle.
Laquelle diffère selon la perception de chacun. Ceci a comme résultat de l’intimidation, le sentiment d’insuffisance et la mise de ceux qu’on voit plus élevés que nous sur un piédestal. Et le revers de la médaille, du mépris, de la pitié ou de l’indifférence envers ceux qu’on juge plus bas que nous.
Il y aura de ceux qui mesurent le mérite selon la richesse ; dès qu’ils ont affaire à un quelqu’un de plus accompli, ils deviennent intimidés et l’inverse, quand il s’agit de quelqu’un qui vient d’un milieu social plus bas.
Il y a de ceux qui mesurent le mérite selon la réussite professionnelle ; dès qu’ils sont devant quelqu’un haut dans la hiérarchie de leur entreprise, ils deviennent nerveux, prêts à tout concéder. Alors que s’il s’agit d’un portier, ils ne pourraient s’imaginer manger avec lui à la cantine de l’entreprise, que pour montrer aux autres et à eux-mêmes leur désirabilité sociale (qu’ils sont bons, et qu’ils daignent donner du temps à « ce type de gens »).
Il y a de ceux qui mesurent leur valeur en tant que partenaire sexuel sur le critère de la beauté ; dès qu’ils sont devant une belle fille qu’ils considèrent « out of their league », ils perdent toute leur confiance en soi, et s’estiment insuffisants. Mais dès qu’une fille « moche » entre dans son cercle de conscience, il est très confortable, condescendant, au mieux il dira, avec le ton qui va avec, « elle très gentille », au pire ça sera « putain, elle est trop moche ».
Ceci est, d’autant plus, exacerbé par l’affectation de pensées, souvent erronées, aux autres.
Je m’explique : quand, par exemple, nous avons l’habitude de nous voir mieux que les gens moins riches que nous, et que nous rencontrons quelqu’un de riche, il est systématique d’attribuer à cette même personne le fait qu’elle porte un regard de supériorité à notre égard (car nous faisons, nous-mêmes, cela tout le temps). Ce qui n’est pas nécessairement vrai, car chacun a ces propres paramètres de mesure de « la hiérarchie » et du « mérite » (comme expliqué avant). Ce mode d’attribution est bien connu en psychologie et s’appelle : « l’effet de faux consensus ».
Pourquoi cette vision du monde ne tient pas la route ?
Prenons, par exemple, l’aspect séduction.
Quand on considère qu’une fille est « out of league » on la met instantanément sur un piédestal haut et lointain. Mais en réalité, le fait que « une fille est belle, voire une l’incarnation de la beauté » n’est pas aussi impressionnant qu’il parait.
Si elle est belle par nature, c’est qu’elle a pleinement profité de la loterie génétique, elle n’a rien fait elle-même d’impressionnant.
Le sort lui a accordé ses faveurs comme il le fait pour quelqu’un qui a gagné le loto ou celui qui a hérité d’une grosse fortune. Je me doute, par exemple, que tu te dises que tu ne mérites pas à l’amitié de quelqu’un qui a gagné le loto. Si elle est belle parce qu’elle fait beaucoup d’efforts sur son apparence, c’est qu’elle est en vraie normale, voire pas du tout gâtée par la nature. De toute façon, dans les deux cas il n y absolument rien d’impressionnant.
Pourquoi il est bon de se débarrasser de cette vision du monde ?
Le jour où vous allez commencer à considérer les gens comme égaux, où le moche n’as pas plus de mérite que le beau, où le riche n’est pas plus digne de ma considération que le pauvre, où l’intelligent n’a pas plus le mérite d’une vie confortable que quelqu’un de moins intelligent, vous allez sentir un affranchissement rafraichissant de toute peur ou intimidation.
Vous allez commencer à dégager une aura de confiance en vous qui ne passerait pas imperceptible. Les fruits vont commencer à tomber dans tous les paniers :
- Dans la vie sociale : on devient sincèrement chaleureux avec tout le monde. Il est vraiment stupéfiant quand on se rend compte combien de filtres on utilise inconsciemment, qui dictent notre manière de se comporter avec les gens. Bien ou mal, froid ou chaleureux. Moi-même, dès que les cordes de cette vision ont commencé à se détendre, j’ai senti un véritable plaisir à interagir avec tous les types de gens, j’ai commencé à me faire beaucoup d’amis et je pouvais m’intégrer plus facilement dans différentes configurations sociales : les soirées, les évènements networking, les sorties culturelles, les voyages… .
- Dans la vie professionnelle : je suis devenu plus assertif et posé ; au lieu d’être impressionné par les personnes élevées dans la hiérarchie, c’est eux qui sont impressionnés par ma confiance en moi et mon calme. Ils s’adaptent à ma manière et se comportent à mon égard comme envers quelqu’un de « leur rang ».
- Vie romantique : je me comportais avec les belles filles comme avec n’importe quelle autre fille. Ceci est gage d’une intrigue et d’une confiance en soi sans égal. Et comme le dirait Kamal, ce sont les premières armes pour faire sautiller les femmes de désir.
Le temps passerait.
Un jour, vous allez regarder derrière vous pour vous surprendre que vous aviez pu avoir une telle vision automatique, poissonneuse, tellement handicapante dans votre passé.
Votre ami et nouveau rédacteur sur SBK,
SAM.
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Merci Sam !!! Je dois avouer que pour un début, c’est du lourd !!!
Content que t’as aimé l’article 🙂
je vous lis depuis pas mal de temps sur SBK et je n’ai jamais commenté ,honte à moi.je dois avouer que cet article est trop bon pour ne pas commenter même que pour vous remercier.je suis très touché par ce que vous avez écrit et comme l’a dit KAMAL c’est du lourd….merci pour tout le travail que vous faites sur SBK..
Je t’en prie Hicham 🙂
Salut bienvenue parmi nous sam c est 1 très bon article les erreurs que nous ont font c est le body language d après ma propre analyse si exemple une hb10 passe c est la que on se tiens droit et la regarde dans les yeux et apres on bafouille je pense que le body language on doit meme l appliquer avec nimporte quelle personne pour etre naturelle et pour avoir l habitude
Bravo SAM!
Félicitations SAM , un très bon article et bienvenu dans le meilleur blog de séduction francophone !
Très sympa cet article, teinté de psychologie et de savoir-être. Dis moi, aurais tu un livre orienté psychologie et interactions sociales traitant de ce sujet ? Ca m’a l’air vachement intéressant.
Bienvenue l’ami
SamSam
Pour ce sujet spécifiquement, je n’ai pas de livre en tête. J’essayerais d’écrire sur des variantes de ce thème 🙂
C’est du lourd, je compte faire des études de psychologies et j’adore ce mélange intense entre le thème de la séduction et de la psychologie, l’analyse profonde de nos comportement et de nos réactions face aux différentes personnes qui nous entourent, la gente féminine inclues. :Jouissif: Bravo à toi !
Salut!
Vraiment, j’ai bien aimé cet article..c’est vraiment utile ! 😀
Bravo SAM !!
Good job. C’était plaisant à lire 🙂
wow! ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas entré sur SBK,mais je vois que vous êtes aussi fort en matière de coaching qu’avant! SAM vous m’avez beaucoup appris avec votre article et je m’en voudrais si je finissais sans même dire un mot, c’est sûr qu’une très grande considération à l’égard de belles nanas nous empèche parfois de les affronter,mais vous venez de m’ouvrir l’esprit; c’est pour ça que j’aime la communauté SBK. merci pour l’article 🙂 c’est vraiment trop chouette!!
Malheuresement, notre propre apparence on la choisis pas, alors que c’est la première impression qu’on fait aux gens. Et dans notre société, je me rend compte que en général tu ne peux pas séduire si t’es pas beau gosse, même avec toute les techniques avancées possibles ou même si tu change ton look. Puisque de toute façon quand t’es moche tu n’attire pas… la je parle pour le mec qui est vraiment laid. Est ce que lui peut avoir une chance ? ( Ceci n’est pas mon cas c’est juste théorique. ) Parce que les filles jugent comme les gars, quand on tombe amoureux c’est majoritairement pour l’apparence de la fille qui nous fait fondre. Et après vient le moral, le caractère etc… Même toi kamal tu disais une fois que les beaux gosses avait une longueur d’avance face aux moches. C’est vrai, mais le moche, peut il vraiment séduire une belle fille ?
Excellent ! 🙂