Cela m’a pris des années pour reconnaitre que j’étais trop et trop souvent complaisant. Et je le regrette un peu. Sérieux.
J’ai complètement changé de modèle de comportement et j’ai trouvé un grand soulagement et beaucoup de satisfaction dans ce changement. Et me voici, un homme indépendant, qui a réussi en suivant son propre chemin. Comment pourrais-je être quelqu’un de complaisant?
Un autre terme pour décrire ce modèle est la servitude, celle à l’opinion d’autrui, et cela signifie beaucoup au regard de ce que j’ai accompli. J’évitai constamment le moindre conflit, j’ignorais ce avec quoi j’étais en désaccord, j’ai fait beaucoup de bonnes actions dans le but d’augmenter ma valeur. J’étais très gentil la plupart du temps, sauf dans les moments où explosait mon émotivité en tentant désespérément de régler un conflit. Je ne disais jamais le fond de ma pensée même si j’avais conscience de ce que je pensais.
Ce que je ne savais pas très bien par contre, c’était ce que je ressentais, ce dont j’avais réellement besoin et comment exprimer tout cela.
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Le moment où j’ai découvert que j’étais quelqu’un de trop complaisant fut un jour de mon anniversaire. Un ami proche et mon ex m’ont aidé à célébrer ce jour. Après un brunch des plus paisibles, je leur ai demandé : ‘Qu’est-ce que vous aimeriez faire aujourd’hui?’ Ils m’ont répondu que cette journée était la mienne et qu’il me revenait de prendre toutes les décisions afin de créer la journée parfaite pour moi. La simple idée de diriger cette journée en faisant ce que je voulais me sembla si étrangère ! J’étais tellement épuisé par ce repas que je leur ai demandé leur aide pour prendre ces décisions !
Pas cool. Du tout. Le début de mon voyage au pays du développement personnel était annoncé. Pour mon plus grand bonheur.
Voici donc 3 raisons pour arrêter d’être trop complaisant.
Vous pouvez tout à fait découvrir comment gérer un conflit par un échange constructif et bénéfique
Combien de fois avez-vous eu le sentiment qu’il y avait un conflit et que vous n’avez pas été en mesure de régler simplement ce conflit, sans parler du fait de s’engager dans une négociation tout en exprimant vos sentiments, vos besoins ou ne serait-ce qu’en faisant un pas vers la résolution du problème en question.
La vie n’est en réalité qu’un ensemble de changements avec ses conflits et ses compromis. Un des cadeaux bonus qui peut nous être offert en suivant la voie de la résolution d’un conflit, c’est que nous apprenons à nous honorer nous-même en donnant et en recevant de la compassion tandis que nous apprenons ce que sont vos véritables besoins, les besoins des autres et comment nous pouvons, avec cette compassion, travailler ensemble pour aller à la rencontre de chaque situation particulière. Il y a quelques bases à connaître avant de prendre place dans ce genre de situation. Pratiquez le fait de dire ce que vous pensez.
Trouvez un partenaire, un groupe ou un thérapeute pour vous aider avec des scénarios au fur et à mesure que vous puissiez exprimer vos besoins. Partez à la découverte de vos besoins. Découvrez comment exprimer ce que vous ressentez et avant cela, entraînez-vous à parler de vos sentiments que ce soit en vous parlant à vous-même en écrivant dans un journal intime, ou pas, ou en trouvant un ami qui puisse vous aider. Vous apprendrez à exprimer le fond de votre pensée de manière à ce qu’elle soit comprise et appréciée, et qui continuera longtemps à faire son chemin de manière à ce que vous vous sentiez de plus en plus confortable lors de ces conflits inévitables desquels nous avons tant à apprendre.
Vous pourrez alors découvrir que votre véritable valeur…
Et comprendre que celle-ci ne dépend aucunement du nombre de bonnes actions que vous avez accomplies pour les autres et ceci, à vos frais bien sûr et peut-être au détriment de votre épanouissement personnel.
Donner du fond du cœur est un énorme présent fait à celui qui donne.
Donner par sens du devoir, par obligation, ou de façon à enjoliver une hypothétique vie future est un fardeau pour celui qui donne. Il est aisé de mesurer les différents sentiments qu’implique de faire quelque chose pour quelqu’un par sens du devoir ou pour quelqu’un qui n’est pas un être aimé. Se connecter avec l’énergie que l’on porte en son cœur est enrichissant, parce qu’il en résulte une relation profonde avec ce qui a le plus de valeur. Observer la façon dont sera traduit votre contribution au monde extérieur par ce que vous donnez, comment vous le donnez et les raisons pour lesquelles vous le donnez, pourra vous être extrêmement utile.
Vous pourrez découvrir comment dire « Non »
…sans vous sentir coupable ou ressentir le besoin d’offrir une explication supplémentaire à votre réponse.
Une histoire qui illustre et m’autorise sans remise en question à pratiquer le « Non » est celle d’un membre d’une équipe qui, à l’école, avait téléphoné à sa Maman pour lui demander de faire des petits gâteaux à l’occasion d’un événement au sein de l’école qui devait avoir lieu le lendemain. Il y a des gens qui sont constamment et « avec bonheur » désireux de répondre à ce genre de requêtes.
Or, la Maman, dans le cas présent, avait répondu « Non ». Le monde ne s’est pas effondré, et la personne qui avait demandé cette faveur, s’est adressé à la personne suivante sur sa liste, elle a fini par trouver quelqu’un pour effectuer cette tâche. Je ne suis pas en train de dire que « Non » est évident et inévitable. Il y a une différence entre toujours dire « Oui » et toujours dire « Non » et de devoir sans cesse choisir entre ces deux options.
Une autre façon de voir les choses c’est de prendre conscience ce qu’implique de dire « Oui » et ce qu’implique de dire « Non ». Prenez donc exemple sur cette histoire de petits gâteaux. En disant « Oui », vous pourriez avoir moins de temps pour assister à un match de foot avec votre pote, ou lire un bon bouquin le soir, ou encore se relaxer auprès de l’être aimée après une journée mouvementée.
Savoir que vous pouvez dire « Non » est non seulement libérateur mais bon pour votre santé.
A vous de jouer.
Love,
Kamal.
PS. Des mots et des phrases simples qui touchent son cœur
Découvrez dans ce mini-guide gratuit comment vraiment parler à une femme, avec un langage qui touche une partie primitive de son esprit et devient pour elle une source constante d’excitation, d’intérêt et de poursuite.
Vous découvrirez comment la comprendre à un niveau émotionnel profond, et comment des choses subtiles que vous dites l’affectent bien plus que vous ne l’imaginez.
Quand vous saurez comment faire ça, vous serez capable d’être profondément sur la même longueur d’onde qu’elle et saurez l’attirer fortement.
Es-tu d’accord pour dire que toute forme d’idolâtrie mène à la perdition de l’être humain? L’idolâtrie de l’argent, l’idolâtrie des femmes, celle de la nourriture, des gens, et de tout ce qui fait partie de ce bas-monde?
Oui on peu dire ça. C’est la nature humaine. Malheureusement. Ou heureusement.
C’est l’un ou l’autre, Kamal! Heureusement? Ou malheureusement? Et es-tu certain que c’est la nature humaine, de suivre ses passions? Mais que fais-tu des ascètes? Ils idolâtraient quelque chose, selon toi?
Whaou on est gâté en ce moment, plein d’articles pour nous ! Merci 🙂
Ton article me fait penser à l’épisode de Bref : » Bref je sais pas dire non ».
J’avoue qu’il m’a inspiré un peu cet épisode 😉
Kamal un homme séduisant est un homme discret qui ne dévoile pas ses sentiments c’est ce qui est écrit dans la plupart de tes articles ! Tu peux me relativiser car la je suis perdu a chaque fois je tombe dans des contradictions et sa me trouble…
La calibration mon ami. La calibration. 🙂
Bonjour, j’ai une question par rapport au comportement du mâle dominant :
Il reste calme et parle peu donc il n’est pas joyeux, souriant, excité ou survolté ?
Pas nécessairement. Il peut l’être mais il sait toujours garder son sang froid et retrouver un état d’esprit normal sans avoir à faire le mec super excité qui n’arrive pas à tenir dans sa place.
bonjour,
parfois quand tu dis non à quelqu’un il te considère comme un macho .
Bonsoir Kamal,
Article très intéressant ! Il est vrai qu’au début (je pense qu’on est tous passé par ce stade), on n’ose pas dire non. La pression sociale y fait, on aime être bien vu des autres. Seulement le bonheur s’atteint par son épanouissement personnel et pas celui des autres. Il faut savoir jongler entre donner et profiter. Ca me fait penser au livre de Tim Feriss, dans un passage il encourage le lecteur à refuser tout pendant 1 semaine dans le but de forger son caractère et reprendre le contrôle de sa vie.
C’est aussi très utile en séduction, les femmes aiment qu’on leur dise non, elles nous voient directement comme un challenge à relever.
Au plaisir de lire d’autres articles !
Vincent de WDA