L’événement bizarre qui a complètement changé ma vie (Émouvant)

Pourquoi j’ai choisi de vivre en Pologne plutôt qu’en France ou en Allemagne ?

La réponse courte et simple : J’ai choisi la Pologne car je voulais vivre dans un endroit où personne ne me jugerait.

Je vais partager avec vous l’événement qui a complètement bouleversé (et donc changé) ma vie. J’espère que cette histoire va vous motiver à changer la vôtre.  Alors regardez la vidéo ou lisez l’article en bas !

C’est parti !

Comment changer de vie — étape par étape

Mon envie de développement personnel

Pour cette histoire, nous remontons à l’été 2006, lorsque je venais de valider ma deuxième année dans une Faculté d’économie au Maroc. Après avoir obtenu mes examens, je me suis rendu compte que je n’étais pas spécialement heureux dans ma vie en général.

J’ai pris des bonnes résolutions avant l’heure et me suis juré de profiter de l’année qui allait suivre car la vie est trop courte pour ne faire qu’étudier.

A l’époque, je n’avais pas les moyens de voyager. J’ai donc fait le bilan de ma vie et j’ai pu réaliser plusieurs choses :

• Mon cercle social était aussi pathétique que ma vie au sens général.
• Je me devais de réagir pour changer. J’ai donc appelé mes deux meilleurs potes pour leur dévoiler le fond de ma pensée :

« Ecoutez les mecs, nos seules activités consistent à jouer au foot et à regarder des matchs du Réal et du Barça dans les cafés pendant le week-end. A part ça, nous ne faisons rien d’intéressant. Donc ce week-end, nous allons sortir faire la fête et sortir de notre zone de confort. »

A mon plus grand soulagement, ils étaient partants. Le week-end est arrivé bien trop doucement mais samedi soir, comme prévu, nous nous sommes sapés comme jamais avant d’investir un bar branché du centre-ville. Nous nous sommes assis à une table et la soirée a pu débuter.

Comment aborder un groupe a changé ma vie.

Malheureusement, nous n’avions pas beaucoup de sujets de conversation à part le football. Rapidement, j’ai regardé autour de nous et j’ai vu un groupe d’une vingtaine de personnes qui comprenait des filles, des garçons, des étrangers… Ils avaient l’air si joyeux !

En reportant mon attention sur notre table, le choc fut grand. Nous étions comme trois cons assis à une table sans savoir quoi dire. C’était clair pour moi : ma vie sociale était merdique, je devais réagir.

Chose que j’ai faite en me levant et en allant accoster ce groupe de vingt personnes. J’étais curieux de découvrir l’énergie qui les habitait, j’en avais besoin. J’ai donc abordé un des gars du groupe, simplement :

« Salut mec, je vois que vous passez un bon moment, est-ce que tu peux me parler un peu de ton groupe parce que je vois des étrangers, des étrangères… Est-ce que vous faites partie d’une école ? »

Il m’a répondu qu’ils étaient simplement les membres d’une association étudiante et que la plupart des personnes présents à cette soirée étaient des stagiaires. Il m’en a dit un peu plus en m’informant que cette association regroupait uniquement des étudiants d’écoles privées d’économie.

Chaque année, ils partagent ensemble leur culture en organisant des rassemblements comme celui-ci.

Quand les complications arrivent…

Des étoiles plein les yeux, je lui demande si je peux intégrer leur association l’année d’après. Le jeune homme m’a dit que je pouvais les rejoindre à partir de septembre à condition que je fasse partie d’une école privée.

Pour moi, ça sentait mauvais. Au Maroc, les Universités publiques sont considérées comme bas de gamme. Seules les écoles privées ont la côte.

Sur le papier, je ne pouvais pas les rejoindre. Il m’a dit qu’ils avaient une certaine attente par rapport au niveau de connaissances économiques des membres et il fallait qu’ils soient également bilingues en anglais.

Je lui ai dit :
« Ca tombe bien parce que j’étudie justement l’économie. Certes, je ne fais pas partie d’une école privée mais je parle un peu anglais et je suis prêt à l’améliorer pour vous rejoindre. » J’ai pris ses coordonnées pour le recontacter à la rentrée.

Sur le coup j’étais furieux car je me sentais exclu par rapport à mon statut d’étudiant d’une Faculté publique.

… je leur fais toujours face.

Pendant l’été qui suivit, j’ai décidé de me reprendre en main :

J’ai retravaillé mon anglais en lisant des livres, en regardant des films anglais sous titrés français… Je voulais vraiment devenir bilingue.

Et aujourd’hui, je parle l’anglais avec beaucoup plus d’aisance que le français. Comme quoi…

A la rentrée scolaire d’après, j’ai envoyé un mail au responsable de l’association en lui disant que même en étant issu d’une Fac publique, je pouvais être quelqu’un d’intéressant et suffisamment ouvert d’esprit pour intégrer cette association.

Je pense que mes mots ont touché celui qui les a lus car ils m’ont convoqués pour un entretien.

Le jour J, j’étais déterminé pour réussir cet entretien. Autour de moi, beaucoup d’étudiants d’écoles privées se la pétaient par rapport à leur statut social. Mais je voulais changer de vie et sortir de ma zone de confort, c’était plus fort que tout.

Ils ont commencé à poser des questions à tous les jeunes qui passaient cet entretien.

J’ai immédiatement pris la parole pour y répondre. Mon énergie et ma détermination m’ont poussé à inclure tout le monde dans la conversation. J’ai relevé cette première épreuve avec brio et ils m’ont convoqué pour un second entretien.

Mon rêve débute enfin.

Lors de ce second entretien, je faisais face à une fille qui m’a demandé de lui prouver ma détermination.

J’ai argumenté par rapport à tous les efforts que j’ai mis en œuvre pour les rejoindre et que je ne baissais pas les bras même si j’étais issu d’une école publique. J’en ai fait ma force.

Résultat : ils m’ont accepté ! Tout ça grâce à ma motivation.

Ensuite, j’ai pu prendre part à des conférences dès le mois suivant. A ce moment-là, j’ai su que ma vie allait changer parce que je rencontrais des personnes réellement incroyables.

Nous réalisions plein de projets, nous faisions la fête… C’était les années bonheur dans ma vie. L’ampleur du projet s’est étendu et j’ai eu pour mission de prêcher la bonne parole de ma nouvelle association auprès des lycées de la région.

J’avais tellement de tâches à réaliser… C’était la première fois de ma vie que je sortais réellement de ma zone de confort. Mes missions envers l’association me passionnaient beaucoup plus que mes études.

La découverte du monde extérieur.

A la fin de l’année scolaire, mon projet a été qualifié de réussite. J’avais dorénavant le choix entre devenir un de ses leaders ou partir faire un stage à l’étranger. C’est à ce moment que j’ai choisi la Pologne comme destination.

Pour la première fois de ma vie, je quittais mon pays natal en prenant l’avion. Les six mois qui suivirent restent gravés dans ma mémoire comme le souvenir le plus fantastique de ma vie.

Sur place, j’ai rencontré des personnes de plein de cultures différentes. Mon esprit s’est ouvert au monde en l’espace de quelques mois.

Je savais que personne ne me jugerait lorsque je serai en Pologne, dans un pays complètement différent culturellement de mon pays natal. Les rencontres, les voyages… Tout était parfait.

Pour tout vous dire, c’était les 6 mois les plus beaux de toute ma vie.

A mon retour, j’étais un nouvel homme au point que tout le monde remarquait des changements positifs dans mon comportement. Il y avait un avant et un après.

Je me bats comme un homme.

J’ai poursuivi mes études en Master et c’est à ce moment précis qu’est survenue ma toute première dépression. Je me sentais perdu au milieu de l’amphithéâtre, comme si le monde autour de moi était subitement devenu fade.

C’est là que j’ai réalisé que je n’étais pas à ma place car je foutais en l’air toutes les expériences des derniers mois vécus. Je me suis levé d’un seul coup et j’ai quitter l’amphi sans me retourner.

J’ai cherché un stage ou un travail en Pologne mais je n’en ai pas trouvé alors j’ai fini à Berlin, avant de retourner en Pologne bien des années plus tard.

Sortir de ma zone de confort a réellement bouleversé ma vie. Ma motivation et ma détermination m’ont permis de quitter la vie pathétique que je subissais.

 

Changer de vie : Ce qu’il faut retenir !

– Parfois, vous devez penser à sortir de votre zone de confort et faire quelque chose que vous n’aviez encore jamais fait auparavant. J’ai réussi à le faire en quittant ma table de bar pour aborder un inconnu, le leader de l’association. Je voulais en savoir plus sur eux, c’est cet événement qui a changé ma vie.

Aujourd’hui, les résultats sont là : j’ai pu sortir avec des femmes que je n’aurais même pas rêvé de rencontrer. J’ai des business qui tournent très bien et le plus important : je suis épanoui.

Question du jour : En ce moment même, êtes-vous vraiment heureux dans votre vie ?

Pensez à partager vos histoires dans les commentaires. Racontez-nous également les fois où vous êtes vraiment sortis de votre zone de confort pour réaliser quelque chose que vous n’aviez encore jamais fait.

C’est la fin de cet article, merci de votre confiance et de votre fidélité, j’ai pris énormément de plaisir à partager mon aventure avec vous.

Prenez soin de vous, restez gentleman et à très bientôt, peace 🙂

Kamal le baroudeur.

[9-Secrets]